À cause de sa vocation de tourisme et de villégiature, Saint-Sauveur a connu au fil des ans une appréciation importante de la valeur des propriétés, au point où certains des résidents ne trouvaient pas de logement à la mesure de leurs moyens.
Une exception
Dans le monde des habitations à loyer modique, la formule de Habitat Saint-Sauveur sort de l’ordinaire. C’est à l’initiative du gouvernement fédéral que le projet est né, ce qui est contraire à la majorité des logements de ce type qui, habituellement, sont gérés par des offices municipaux d’habitation(OMH) et subventionnés par la Société d’habitation du Québec.
Dans la première décennie des années 2000, l’immeuble avait quelquefois fait la manchette. Son âge, et surtout un entretien insuffisant, causaient inquiétudes et désagréments à ses locataires.
Le député Graham a rappelé aux personnes présentes que les subventions de ce genre visent à améliorer la qualité de vie des gens qui vivent dans des habitations à loyers modiques(HLM) et stimuler l’emploi en région par des investissements.
Déjà en 2011, une première subvention de 412 000$ avait permis de refaire le revêtement de l’édifice et l’isolation. Et cette fois, la Société canadienne d’hypothèques et de logements(SCHL) ajoute cette somme de 590 000$ destinée à la réfection du toit
Les locataires étaient heureux d’accueillir le député Libéral de Laurentides-Labelle David Graham, venu leur annoncer la nouvelle.
Il est en compagnie de Harlean Brebeau, présidente de l’association des locataires, la conseillère municipale Diane Dufour-Flynn, Jean-François Giraud, membre du conseil d’administration et gestionnaire du complexe, Laurent Vermette, architecte à la retraite et résident impliqué dans le projet et le maire de Saint-Sauveur Jacques Gariépy.
Un groupe de résidents biens fiers de l’annonce de la rénovation de leur chez-soi.